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Auteurs Vertigineuses

24 février 2007

Le Ballon

 Je la sens. La boule d’énergie bizarre qui stagne dans mon ventre. Comme un ballon tout inconnu qui prendrait de la place dans mon bidon, une étoile qui planterait ses branches et diffuserait un flux nauséabond qui m’empêcherait de dormir. Appelons cela le «ballon ».

 Le ballon m’empêche d’agir à ma guise, il m’enchaîne à mon lit, ma chaise, m’englue au canapé. Je sors parfois. Pour aller dehors. Pour respirer, enfin je crois. Un, deux, puis trois pas qui me font y croire, puis rien. Je rentre. Je reviens. Je repars. Je ne sais pas où aller, où me parquer. C’est incroyable de penser au ballon, de pouvoir le montrer du doigt et de ne pouvoir s’en défaire.

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26 décembre 2006

Silence...

    Un soir de plus sans l'entendre. Un soir de plus où ça me manque.

22 novembre 2006

Nouveau Dictionnaire #2

- Falling in love everytime we meet...

10 octobre 2006

Nouveau Dictionnaire #1

- Sourire au téléphone

21 juillet 2006

.Banalités..

    J'aimerais posséder un avion, et l'emmener partout en un clin d'oeil. Je voudrais être immense, pour qu'elle ne voie que moi. Je donnerais 68,39% de mon salaire pour vivre près de chez elle, ou même à moins de 47 km, pour venir la surprendre dans sa rue, l'enlever pour un voyage à deux sur notre planète spéciale. J'ai rien de tout ça. J'ai à peine un salaire.

    Des choses extraordinaires. C'est ce que j'ai envie de faire pour elle, même si elle pense que ce qu'on est déjà extraordinaire. C'est normal pour moi de tout lui donner, et encore je trouve que c'est pas assez... Pas assez pour lui montrer que je la veux, entière, telle quelle, telle qu'elle...

I WANT YOU

    Remplir le caddie et s'engueuler car on n'a pas les mêmes goûts... Je pousse et madame remplit en galopant dans tous les rayons d'une grande surface... Mon rêve... Merde, oui!!!! Mon rêve de partager cette banalité avec elle!!! Car cette banalité ne serait qu'exceptionnelle : moutarde, dentifrice et salade pour ce soir... Et je ne parle pas des promotions sur les rillettes de saumon... Ma main sur sa taille pendant qu'elle choisit quelles pâtes sont les meilleures... Il paraît que ce sont toutes les mêmes... J'émets de sérieux doutes... Pas elle... Je crois qu'elle comprendra un jour... Que je l'aime bien plus que les pâtes!

' Tu veux un ou deux oeufs sur le plat ? '

' Je t'aime... '

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13 juillet 2006

Our hopes ans expectations...

   

Inspiration totale... pas pour blogger désolée.. mais pour vivre! Pour vivre un truc super avec quelqu'un de super... Je me laisse totalement porter par le 'flow', et j'en profite chaque jour, chaque nuit presque autant! Ceci pourrait être le post du bonheur, mais pas du tout! C'est le post de la vie... Alors profitez-en mesdames, mesdemoiselles, messieurs, et ceux qui ne qualifiez pas pour ces 3...

    Il y a des gens qui passent dans nos vies, alors arrangeons-nous pour que, si ça accroche, ça dure des plombes...

    Si j'ai une chose à faire aujourd'hui, c'est me demander si j'ai assez profité de cette journée non?

    A ce soir... Starlight!

4 juillet 2006

Just lose it...

    Avoir l'impression de perdre quelque chose d'inaccessible...

    Se battre quand même...

    C'est ça être un humain...

    ?

21 mai 2006

Cyan Ocean

    Scène : magasin de fringues abordables. Je pensais arriver dix minutes avant la fermeture : il me reste en fait une heure et dix minutes. ' Super! '

    Il me faut quelque chose à mettre pour ressembler à quelque chose! Je fouille, j'embarque plusieurs tailles sans optimisme. Je vais pour essayer. Rien ne va.

    Deuxième essai : même punition.

    Une vendeuse me prend en pitié et tente de m'aider. Sans succès.

    Deux vendeuses s'y mettent. A force de patience, on s'y retrouve : claquant mais classique...

    - ' Alors, elle est pas sympa ma collègue? '

    - 'Au moins elle ne porte pas une jupe turquoise! '    ( ' Arf ' )

    - ' Oh... C'est joli cette couleur océan... '

    - ' C'est pas océan, c'est cyan... '    ( ' Arf !!!! ' )

8 mai 2006

37 heures...

    Trente sept heures sans sommeil et la vérité sort de ma bouche comme le lait se sauve de la casserole quand je l'oublie sur le feu et que je vais prendre mes huit minutes de bonheur sous la douche. Huit minutes, c'est ce qui m'a suffit pour me rendre compte que l'espérer encore ne servait à rien : elle me transcende, mais je la lie au sol...

    C'est la première fois que je n'ai pas le 'droit' de la suivre. De cette manière, je ne sait pas si elle s'en rend compte, mais elle me cloue les ailes sur la table de la cuisine, me baîllonne de mes mensonges, et me laisse attendre, alors qu'elle n'attend plus rien de moi, elle a déjà commencé à vivre, sans avoir le passage difficile que j'éternise de mon côté.

    Rien à foutre.

26 avril 2006

' Issue de Secours '

    J'ai les pieds trempés, mes godillots sont recouverts de la boue de la pelouse parce que je n'ai pas eu le courage de prendre l'allée. J'ai bien du mal à ouvrir la porte de l'immeuble, il est tard, il fait nuit et j'ai l'impression de faire un bruit d'enfer. Comme quand j'ai du mal à trouver la serrure dans le noir, que j'aurais dû rentrer il y a quelques heures déjà, et qu'une présence maternelle m'attends dans l'obscurité du séjour. La confiance règne... De toute façon, je ne la mérite pas, ça c'est sûr...

    Donc je monte doucement les trois étages du bâtiment étudiant en essayant de ne pas réveiller tout le monde, ce qui n'est pas facile, vu que je porte sur mes épaules tout un tas de bazar, mal arrimé, qui valdingue de tous les côtés et harcèle les barreaux de la cage d'escalier à intervalles réguliers. Mais j'ai besoin d'emmener plein de choses pour être bien dans ma tête partout où je vais... Ne manquer de rien. En toutes circonstances.

    J'arrive en haut, je ne me suis pas trompé d'étage pour une fois, comme quoi on peut avoir les idées claires, même très tard et très gaie! Le panneau lumineux 'issue de secours' me nargue comme les six fois par jour en moyenne où je le vois, pendu sur son mur moucheté miteux et grisaillant l'atmosphère à la lueur de la lune. Ces lettres blanches sur fond vert me font croire depuis que je suis ici qu'il y a un 'ailleurs', et qu'on peut y aller le jour on l'on n'en peut vraiment plus de ce décor... Foutaises! Enfin c'est le recul qui me fait dire ça, parce que c'est partout pareil, on emmène la grisaille avec soi, la couleur est en nous, c'est nous qui la badigeonnons partout où l'on passe, c'est nous qui donnons vie aux choses. Je crois bien que je n'ai pas eu le 'color package'...

    Je parcours les derniers mètres jusqu'à ma porte. Je sors ma clef et lutte pour ouvrir. L'ouverture béante amène jusqu'à moi une odeur si familière qui m'indique que rien de constructif n'a encore été fait aujourd'hui. J'ouvre la fenêtre, frissonne, m'assieds à la table, mets la télé en sourdine et attends mon prochain cycle de sommeil. J'attends le prochain jour et le colore en noir à l'avance.

    J'ai vingt ans et j'ai envie qu'on vienne me chercher.

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